C'était une fin de journée, un samedi je crois. J'avais un peu de travail à finir quand des amis m'appellent pour les rejoindre à un petit festival qui mêle concerts et théâtre.
Tuesday, September 21, 2021
3 septembre 2021
18 septembre 2021
Je ramenais des amis chez eux après une soirée, le long d'une corniche au bord de la voie ferrée, battue par le vent et la pluie.
6 août 2021
J'étais parti à Sète pour suivre une formation à l'université, un cours du soir roboratif nécessaire à l'obtention de mes derniers crédits.
Après le cours, je vais trouver quelque chose à manger. Le dernier étage de l'université de Sète était occupé par un supermarché Casino, et j'allais donc à l'espace cafeteria, quasi-désert, où je retrouvais quelques camarades de classe.
Il y avait également le prof, un montpelliérain qui avait l'air aussi fatigué que nous par son cours inutile. On discute un peu, puis regardant l'heure, celui-ci s'exclame "Oh non, le dernier train va partir", et il déguerpit jusqu'à la gare au sous-sol.
Je le suis et arrive à monter au dernier instant dans le wagon (qui ressemble plutôt au pont d'un paquebot), alors que nous commençons à partir.
Le dernier train n'est malheureusement pas direct, et son terminus reste assez loin de chez moi, il faudra faire un changement ou prendre un bus.
Sur le pont, on a installé une petite table et des chaises. J'y retrouve une jeune artiste que je connais qui était venue passer une audition pour un spectacle. Elle a l'air en panique, le boulot est rare en ce moment. Elle me raconte comment elle n'a jamais voyagé, hors Venise, sa ville natale, Montpellier, puis Sète aujourd'hui...
Le voyage dure ainsi un bon moment. Puis le bateau s'arrête enfin. Des contrôleurs, dont une grande brune très sèche, montent à bord. Je remets mon masque (on discutait en petit groupe à l'air libre), mais trop tard. Elle m'a vu et me donne un bristol sale où sont explicités les moyens de rêgler mon amende : 35 euros tout de suite, travaux forcés, quelques autres choix encore plus abscons.
Alors qu'elle s'éloigne de nous quelques minutes, je vois que la voie est libre jusqu'à l'entrée de la gare, et je file à l'anglaise.
La gare est à flanc de colline, dans ce qui semble être une grande ville que je ne connais pas. Je regarde le nom de l'arrêt sur la façade : je suis à "Dungst Dansk" (et quelque chose me dit que ce n'est pas à côté de ma destination).
Je réalise, trop tard, que nous n'étions pas du tout au terminus. J'entends résonner la corne de brume au loin alors que mon bateau repart.
Il est 5h environ et je ne vois pas à 3 mètres dans le brouillard bleuté. Il commence à faire un peu froid.
23 juillet 2021
C'était dans un village d'un pays nordique. Peut être Norvège.
On avait loué une maison avec des amis pour quelques jours de vacances, et on commençait à essayer de s'intégrer un peu à la vie locale.
On avait rencontré un petit mec à lunettes, à la bibliothèque, très affable. Il aimait beaucoup le vin.
Plus tard, en fin de soirée, je commençais à trouver le type bizarre : il avalait les bouteilles cul-sec, comme un puits sans fond.
Dans la nuit, après avoir quitté le bar, je le suivis jusqu'à sa résidence, la bibliothèque, et l'appercus en train de dévorer des livres et des enfants.
Impossible de quitter le village avant le jour de notre départ, il n'y avait rien autour.
Une femme avait disparu récemment, et c'était bien le bibliothécaire le coupable. Je retrouvais sa tête congelée, enfouie sous la neige derrière la chapelle.
Deterrant l'objet, j'essayais de convaincre le prêtre local de la dangerosité du démon qu'ils hébergeaient chez eux. Celui-ci voulut confronter le monstre, mais devint bientôt son esclave ou sa ghoule.
Quelques poursuites dans la neige plus tard. Mes amis et le dévoreur sont réunis dans la bibli. Il nous explique son plan, tous nous tuer, tout engloutir peu à peu pour assouvir sa faim et réduire le monde au néant.
J'essaie de l'amadouer en discutant avec lui, lui expliquant que sa faim ne serait jamais assouvie, que ses repas de matière ou de chair n'allaient pas dans son organisme, mais directement en enfer, enrichir le diable avec qui il avait fait un pacte.
Il y réfléchit un peu. J'en profite pour faire signe à mes amis de s'enfuir, je saisis un tesson de bouteille et tente une attaque.
Mais le démon me voit et me désarme facilement. Il a un air amusé et condescendant, s'apprêtant à me tuer.
Dans un dernier geste de défense, je le saisis à la gorge déchire de mes doigts sa peau, plongeant mes mains jusque dans la trachée. Cela ne lui fait rien, et il me sourit encore, malgré l'amas de chair sanguinolente qui soutient à peine sa tête. (tout est foutu)