Friday, September 20, 2019

28 août 2017 Comment je n'ai pas perdu mon chat.

Bon, on l'avait emmené dans un espèce de parcours-nature à flanc de montagne, qui faisait également parc d'attraction. C'était un endroit assez coloré, et fait pour les chats mais je sentais que le mien ne s'y plairait pas forcément (j'aurais dû écouter ce pressentiment). Bref, les chats et leurs maîtres partent ensemble à l'aventure, on emprunte des sentiers mystérieux, souvent seuls, croisant parfois d'autres visiteurs. Les chats, je ne sais pas pourquoi, devaient porter des costumes aux couleurs vives, bleus, verts ou rouges, et les humains également, formant des équipes. J'ai perdu mon chat quelque part après le toboggan à eau. Je crois qu'il n'a pas du tout aimé le toboggan à eau, et après il s'est battu avec un autre animal en combinaison rouge qui l'attendait en bas, et ils ont tous deux disparu parmi les arbres et les bosquets. Impossible de le retrouver. En plus, je ne pouvais pas vraiment continuer mes recherches : on m'interdisait de refaire un tour du parc, et j'avais de plus un avion à prendre dans l'heure, pour la Sibérie.  Je suis reparti abattu pour l'aéroport.
Heureusement que ce n'était qu'un rêve et que mon chat n'a pas vraiment disparu. Je ne lui mettrai jamais de combinaison imperméable pour l'emmener à l'aqualand, c'est promis. Par contre, un moment de frayeur au réveil. Dans le noir complet, j'ai senti la présence de quelqu'un d'autre dans mon lit. Je savais pourtant être seul. Mais il y avait quelqu'un, aucun doute : j'ai de ma main gauche touché sa tête et ses cheveux à côté de la mienne. Un tête humaine, pas de doute non plus, endormie à côté de moi. Un humain que je ne connaissais pas.
Après un moment de panique, j'ai décidé de me réveiller mieux, ou de me réveiller une seconde fois ? et j'ai enfin retrouvé ma chambre habituelle. Il était 6h du matin. J'avais probablement échoué quelques instants dans un univers parallèle, et peut-être aurai-je mieux fait de rester là-bas. Cet univers n'était pas forcément pire que le nôtre. Je ne le saurai sûrement jamais.

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